Toumani Camara a signé un gros mois de février en NBA : “Je ne veux pas être là juste pour défendre”
Statistiquement, le rookie belge vient de réaliser son meilleur mois depuis ses débuts dans la grande ligue américaine. Avec un match référence face à Miami.
- Publié le 01-03-2024 à 06h18
La petite baisse de régime enregistrée en janvier semble bel et bien digérée dans le chef de Toumani Camara. Le Bruxellois de 23 ans est même passé de son plus mauvais mois sur le plan statistique, depuis ses débuts en NBA, à son meilleur. En février, l’ailier des Blazers a joué neuf matchs en tournant à une moyenne de 9,3 points, 5,4 rebonds et 1,3 assist en 24,2 minutes. Tout en récupérant une place de titulaire en cours de route.
Mercredi, face à Miami, le joueur belge a d’ailleurs bouclé le plus petit mois de l’année par sa plus grosse prestation malgré la défaite de Portland, signant son deuxième double-double de la saison (17 points, 10 rebonds et 3 assists en 32 minutes). Pas loin de ses records personnels qui sont de 18 points, 13 rebonds et 4 assists.
Un match référence donc pour Toumani Camara qui, à défaut de résultats collectifs (NdlR : Portland occupe l’avant-dernière place de la Conférence Ouest avec un bilan de 15 victoires et 42 défaites), continue de grandir au sein de la plus grande ligue du monde. “L’objectif est de me sentir de plus en plus à l’aise sur le terrain et de mieux en mieux appréhender mon rôle dans l’équipe, a-t-il confié aux journalistes après le revers face à Miami. J’ai l’impression de progresser chaque jour. C’est ma première saison en NBA ; j’ai tellement de choses à apprendre.”
Je sais que je peux être un bon tireur.
Déjà bien ancré dans son rôle de défenseur confirmé, le 52e choix de la dernière draft sait que les plus gros progrès sont à réaliser dans la constance de ses performances offensives. “Une des choses que je déteste le plus par rapport à mon jeu actuellement, c’est d’avoir l’impression d’être parfois un poids mort offensivement. Je ne veux pas être le gars qui est là juste pour défendre. Je dois continuer à travailler pour trouver mes shoots et prendre de la confiance. Je crois en mes capacités, je sais que je peux être un bon tireur.”
Une réussite offensive en hausse
Son pourcentage de réussite aux tirs révèle en tout cas une nette progression sur le plan de l’efficacité offensive. Sur ses cinq derniers matchs, Toumani Camara a shooté avec une réussite globale de 54 % (et 55 % derrière la ligne des 3 points). Une belle fiabilité qu’il faudra désormais confirmer sur la durée pour continuer à franchir les paliers et tenir un rôle plus éclectique sur les parquets.
En attendant, son impact défensif reste évidemment son atout majeur, comme l’ont encore confirmé ses dernières sorties. Récemment, on l’a même vu défendre avec succès sur des plus grands formats de renom comme Karl-Anthony Towns (Minnesota) et Bam Adebayo (Miami). Malgré un déficit de taille et de poids à ce poste, Toumani Camara est parvenu à maintenir ces deux joueurs All-Star bien en dessous de leur rendement habituel. Une preuve de plus de sa grande versatilité et de sa valeur défensive. Son influence est réelle puisque Portland obtient un différentiel (+/-) général de -3 points sur l’ensemble de la saison quand Toumani Camara est sur le terrain. L’un des plus élevés de son équipe. Preuve de l’importance prise par le rookie belge au sein du groupe des Blazers.